Siem-Reap ou Siem Reap est la ville touristique très connue du Cambodge, avec le complexe archéologique d'Angkor, située à 314 km au nord-nord-ouest de Pnom Penh. Cette ville a une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché.

1/ La ville de Siem Reap

Siem-Reap ou Siem Reap est la capitale de la province de Siem Reap, située au Cambodge, à proximité du complexe archéologique d'Angkor et à environ 314 km au nord-nord-ouest de la capitale Pnom Penh.

Cette ville a une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché. En ville on trouve des festivals de danse Apsara, des magasins d'artisans, des fermes séricicoles, des rizières, des villages de pêcheurs et des sanctuaires pour oiseaux près du lac  Tonlé Sap.
C'est une ville en plein développement du fait de l'attraction touristique en plein essor que représentent les temples d'Angkor depuis la fin de la guerre et les dernières attaques Khmers rouges qui eurent lieu jusqu'en 1994. Le tourisme s'est particulièrement accéléré depuis les années 2000. De nombreux hôtels y ont été construits et d'autres sont en construction grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers. Beaucoup de petits établissements sont concentrés autour du Vieux Marché, alors que les hôtels les plus chers sont situés entre l'aéroport international de Siem Reap-Angkor et Siem Reap le long de la route nationale 6. Il y aussi une variété d'hôtels et de restaurants de catégorie moyenne le long de la rue Sivatha et dans la zone de Phsar Leu. Il y reste quelques édifices antérieurs à l'indépendance, appelés compartiments chinois.
C'est aussi le nom d'une rivière sacrée tributaire du Tonlé Sap

2/ Histoire de Sieamreap

Siem Reap signifie « défaite siamoise » et évoque une bataille opposant les armées siamoises et khmères... et qui vit la victoire de ces dernières.

En 1901, l’ École française d'Extrême-Orient(EFEO) a commencé une longue association avec Angkor en réalisant les premiers travaux de dégagement et de documentation photographique au temple du Bayon. En 1907, la province de Siem Reap qui était sous contrôle siamois depuis plus d'un siècle, a été rétrocédée au Cambodge et l'EFEO a reçu la responsabilité du dégagement, de la restauration et de l'entretien du site d'Angkor. Elle a créé pour ce faire la Conservation d'Angkor et en a conservé la direction scientifique après l'indépendance, jusqu'à la prise de pouvoir des Khmers rouges en 1975.

Dès la première année, les premiers touristes arrivèrent à Angkor. En trois mois, la ville enregistra 200 visiteurs ce qui n'était alors jamais arrivé précédemment. Considérer toutefois qu'Angkor avait été « sauvé » de la jungle est un tropisme typiquement européen, qui contribue à perpétuer le mythe de la "découverte" d'Angkor par l'occident - largement instrumentalisé dans le contexte d'expansion coloniale du XIXe siècle. Alors qu'Angkor Vat était largement connu et était demeuré un des hauts-lieux de pèlerinage bouddhique en Asie du Sud-Est

3/ Angkor Vat

Angkor Vat (ou Angkor Wat) est le plus grand et le plus harmonieux des temples du complexe monumental d'Angkor, au Cambodge. C'est un des exemples les mieux conservés d'architecture khmère.

*/ Le temple vu de l'Ouest

Angkor est une forme dialectale du mot nokor, qui vient du sanskrit nāgara, « résidence royale » et vat signifie « temple » en khmer. On peut traduire Angkor Vat par la cité qui est un temple. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde.

*/ Historique d’Angkor Wat

Angkor Vat fut construit par le roi Suryavarman II (qui régna de 1113 à 1150) dans la première moitié du XIIe siècle, comme le pensait déjà Aymonier. À cette époque, le temple d'État au centre de la capitale, le Baphûon, était dédié à Śiva. Comme Suryavarman II honorait Viṣṇu, il décida de la construction d'un nouveau temple au sud de la ville. Ceci explique que l'entrée d'Angkor Vat est orientée vers l'ouest (vers Viṣṇu), contrairement aux autres temples khmers. Plus tard, le temple fut « détourné » vers le culte de Bouddha avec un remaniement notable de sanctuaire central.

Aujourd'hui encore, le temple est visité quotidiennement par des moines bouddhistes. Sa silhouette apparaît sur le drapeau du Cambodge.

*/ L'enceinte extérieure vue des douves

Le complexe occupe une surface totale de 1500 mètres sur 1300 mètres. La décoration khmère, abondante mais harmonieuse, est principalement faite de représentations de dieux, d'hommes et d'animaux, qui remplissent chaque surface plane. Les combats et les épisodes de légendes sont fréquents. Les décorations florales sont réservées aux bordures, aux moulures et aux chapiteaux. Les principaux matériaux utilisés sont des grès de différentes couleurs et la latérite. La pierre était découpée en blocs énormes assemblés avec une grande précision sans utiliser de ciment, probablement par rodage sur place.

*/ La deuxième enceinte vue du Nord-Ouest

Des douves et trois galeries encerclent le sanctuaire central. Depuis l'ouest du complexe, une chaussée pavée longue de 200 mètres permet de traverser les douves et mène à une large terrasse précédant le magnifique gopura, qui marque l'entrée principale de l'édifice central.

La première galerie est constituée de piliers carrés vers l'extérieur et d'un mur aveugle vers l'intérieur. Le plafond entre les piliers est décoré de rosaces en lotus. L'extérieur du mur aveugle est décoré de fenêtres à colonnes, d'apsaras (nymphes célestes), qu'on trouve sur toutes les galeries, et de figures masculines qui dansent sur des animaux caracolants.

À partir de la première galerie, une avenue décorée de nāgas longue de 350 mètres mène à la seconde enceinte à travers un parc. De part et d'autre de cette allée, on rencontre d'abord deux constructions dont on ignore l'utilité (mais qu'on appelle couramment « bibliothèques »), puis deux petits bassins. On arrive à la seconde galerie par une plate-forme surélevée flanquée de lions de part et d'autre d'une cage d'escalier. Le mur intérieur de la seconde galerie est orné d'un bas-relief narratif sur toute sa longueur. Sur le mur occidental sont représentées des scènes de l'épopée du Mahābhārata.

*/ La troisième enceinte du temple

Cours intérieures

*/ Une des bibliothèques de la 2ème enceinte

La troisième galerie délimite un espace de 150 mètres sur 200 mètres. On y pénètre par une terrasse en forme de croix. Cet espace est découpé en trois niveaux, reliés par de nombreux escaliers extérieurs. Ces niveaux sont de dimensions décroissantes. Chaque niveau est formé d'une terrasse entourée d'une galerie. Le plus élevé est le sanctuaire, qui est surmonté en son centre d'une grande tour de forme pyramidale. Des tours surmontent aussi les quatre angles des terrasses des deux étages supérieurs. La galerie extérieure du sanctuaire central, longue de 800 mètres, est décorée de bas-reliefs décrivant des scènes tirées d'épopées indiennes ou de l'histoire d'Angkor. Trois galeries dont les voûtes sont supportées par des colonnes mènent des trois portes occidentales de la troisième galerie au deuxième niveau. Elles sont reliées par une galerie transversale, qui forme donc quatre cuvettes carrées. La galerie du sud est surnommée la galerie des mille Bouddhas, car les Khmers avaient coutume d'y laisser des statues de Bouddha. La plupart de celles-ci furent détruites pendant la guerre civile. De part et d'autres de ces galeries se trouvent deux bibliothèques.

On atteint ainsi le deuxième niveau en traversant un portique à travers une autre enceinte rectangulaire. On y trouve une surface pavée, où se trouvent encore deux bibliothèques. Ces cours pourraient originellement avoir été inondées, afin de représenter l'océan entourant le mythique mont Meru. Elle est traversée par une courte allée soutenue par des piliers et menant au troisième niveau.

*/ Le sanctuaire central du temple

Troisième galerie; tour nord-ouest

On atteint celui-ci par douze escaliers très raides, qui représentent la difficulté d'atteindre le royaume des dieux. Au sommet de ces escaliers se trouve une plate-forme pavée de forme carrée divisée en quatre cours par deux couloirs surélevés qui se coupent à angles droits. Un autre couloir surélevé court le long du bord extérieur de la plate-forme, entourant l'ensemble du niveau. À chaque coin de ce couloir se trouve une tour et on en trouve une cinquième au milieu de la plate-forme. Ces cinq tours forment la silhouette bien connue d'Angkor Vat. La base carrée de la tour centrale contient un petit sanctuaire sur chaque face, derrière lesquels se trouve le sanctuaire central. Ces sanctuaires sont reliés par des galeries sur les toitures desquelles est représenté le corps d'un serpent se terminant par des têtes de lions ou de garudas. Des linteaux et des frontons sculptés ornent les entrées des galeries et des sanctuaires.

Le sanctuaire central était initialement dédié au dieu hindouiste Viṣṇu, mais sa statue d'or a été enlevée et on trouve aujourd'hui dans chaque sanctuaire des statues de Bouddha.

4/ Angkor Thom

Angkor Thom était la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, après qu'Angkor fut conquise et détruite par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie « la grande cité » ; son nom khmer était Mahānagara.

Cette cité se situe à environ deux kilomètres de la rive droite du Siem Reap, une rivière tributaire du Tonlé Sap.

*/ La porte Sud, vue de l'intérieur de l'enceinte

La cité royale a la forme d'un quadrilatère, d'environ trois kilomètres de longueur et de largeur, entouré d'un rempart haut de huit mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant son éléphant tricéphale.

Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur Est (la porte de la Mort) et permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal, par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du bārāy oriental, marqué par le Mébon.

À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Ces chaussées sont gardées de chaque côté par 54 géants, desyakṣa, qui tiennent le serpent fabuleux, le nāga montant la garde devant les quatre grands rois. Les constructions de Jayavarman VII sont représentatives par leur décoration du syncrétisme réussi par les Khmers entre le bouddhisme Mahāyāna et les cultes hindouistes de Śiva et de Viṣṇu.

*/ Les monuments

À l'intérieur de cette enceinte, se trouvent les ruines de palais, de temples et d'autres bâtiments, envahies par la forêt. Les principales sont :

les vestiges du Palais Royal, construit sous le règne de Suryavarman I, 150 ans avant l'érection de l'enceinte ;

le Phiméanakas, structure religieuse pyramidale qui se trouve dans la même enceinte que le Palais Royal, Palais Céleste où, selon la légende, le roi passait la première partie de chaque nuit avec la Reine-Soleil ;

la Terrasse des éléphants qui domine la place royale et sur laquelle donnait l'entrée du Palais Royal, et la terrasse du Roi lépreux, située au Nord de celle-ci ;

le temple du Bayon, temple d'État de Jayavarman VII ;

deux petits temples bouddhiques: le Preah Palilay, à une seule tour, décoré de scènes de la vie de Bouddha, et le Tep Pranam dont ne subsiste plus guère qu'une très grande statue du Bouddha assis ;

deux édifices dont la destination reste mystérieuse: les Khléang Nord et Sud

bordant à l'est la route du Bayon à la porte Nord, douze petites tours dites Prasat Sour Prat à usage festif ;

Angkor Thom avait un système de gestion de l'eau très perfectionné:

dans l'angle sud-ouest, le Bang Thom recueille les eaux usées collectées par un fossé courant au pied de la muraille, à l'ouest du Palais Royal, un petit baray était alimenté par un canal en provenance du baray occidental dans l'enceinte du palais, la grande mare royale, d'environ 40 m sur 120 m, dont la margelle est finement sculptée.


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